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Les sources de documentation
Informations générales
L’action du Summer Institute for Linguistics a été initiée dans les années trente par deux missionnaires dont le but était de traduire la Bible dans le plus grand nombre de langues possible. Au fil des années, le SIL a ainsi collecté des informations sur des milliers de langues. Cette base de données est accessible sur le site du SIL, en anglais uniquement.
Le World Atlas of Language Structures Online est un projet du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology et de la Max Planck Digital Library. Cette base de données donne la localisation, l’affiliation linguistique et les caractéristiques structurelles d’un grand nombre de langues du monde. L’Atlas, qui était au départ distribué sous forme de livre avec cd-rom de 141 cartes, est aujourd’hui disponible sur Internet.
Dans le cadre de sa campagne de protection de la diversité culturelle et du patrimoine immatériel de l’Humanité, l’UNESCO soutient divers projets de revitalisation des langues à travers le monde. Le site de l’organisation met à disposition une version interactive de son Atlas pour les Langues en Danger.
Créée en 2005 par le gouvernement de la Catalogne, la Maison des Langues Linguamón œuvre à la promotion des langues du monde en tant que vecteur de communication, de civilisation et de dialogue.
Un centre consacré aux langues du monde est en construction à Barcelone et devrait ouvrir ses portes au public en 2011. Il proposera un vaste programme d’expositions et d’activités sur les sociétés multilingues. D’ores et déjà, le site de Linguamón propose des informations et des actualités concernant la diversité linguistique (disponible en anglais est en espagnol).
Forvo est le plus grand guide de prononciation au monde. Le site propose près de 500 000 mots, prononcés par des locuteurs natifs de 231 langues (dont certaines en danger). Il est intégralement gratuit et participatif, avec une interface très facile à utiliser. Précieux, unique et ludique, allez-y!
Informations régionales
The Archive of the Indigenous Languages of Latin America est un projet des départements d’anthropologie et de linguistique de l’université du Texas à Austin, financé par le NEH et le NSF. Le site propose des enregistrements sonores (récits, cérémonies, chansons…) et publie des œuvres littéraires (poésie, récits, essais…) sur et dans des langues autochtones d’Amérique Latine. Près de trente langues sont représentées dans ces archives. Le site met à disposition diverses informations sur les langues méso et sud-américaines et propose une page de liens complémentaires.
Native Languages of the Americas est une organisation qui se consacre à la préservation et la revitalisation des langues autochtones d’Amérique via Internet. Son site présente 25 à 30 familles de langues amérindiennes et liste les langues qui s’y rattachent. Il fournit également des liens vers d’autres sites d’information.
Oralidad Modernidad est un projet multidisciplinaire qui cherche à évaluer la situation des langues indigènes en Equateur à travers la compilation d’entretiens socio-linguistiques, de témoignages, de conversations libres, et le développement d’activités communautaires facilitant la création d’un espace d’échange multiculturel.
African Languages est une source d’information en ligne sur les langues africaines. Le site présente les différentes familles de langues du continent, et propose pour chaque famille, une bibliographie ainsi que des liens vers d’autres sites Web.
L’Observatoire Européen du Plurilinguisme veille et œuvre en faveur de la représentativité des langues dans la société et les instances officielles, de la maîtrise de plusieurs langues, et de l’utilisation systématique de la traduction. Il recueille des informations auprès d’un réseau de partenaires, qu’il analyse. Il publie ou fait référence à des articles et des études existants. Il produit lui-même des articles originaux et peut conduire des études. Il élabore des stratégies qu’il propose aux multiples acteurs dans le domaine des langues et du plurilinguisme.
Le site Langues d’Europe et de la Méditerranée (LEM), créé et réalisé par Henri Giordan avec le concours d’une équipe italienne animée par Giovanni Agresti, présente les langues nationales, régionales ou minoritaires des pays de cette région.
La fédération des CREO (Centres régionaux d’enseignement de l’occitan) propose sur son site de nombreuses informations relatives à la langue occitane et son enseignement. Les CREO réunissent des enseignants et des parents de l’enseignement public.
Cette association parisienne a pour mission d’aider les familles bilingues et les professionnels intervenant en milieu multiculturel dans la prise en compte et la transmission des langues et cultures d’origine. Elle propose pour cela des ateliers de jeux en langue maternelle pour les plus jeunes, et des formations pour les enseignants, les éducateurs et les travailleurs sociaux. Elle intervient à tous les niveaux du système éducatif, de la maternelle au lycée, en partenariat avec de grandes écoles et avec la municipalité.
BOLD (« Basic Oral Language Documentation ») est le site (anglophone) d’un projet né à la suite de la Journée internationale de la Langue Maternelle organisée par l’Unesco le 21 février 2010.
Ce projet s’intéresse essentiellement aux langues à tradition orale de Papouasie Nouvelle-Guinée et à la façon de les documenter. Il ambitionne de collecter des données sur une centaine de langues parlées dans cette région du monde, parmi les 800 recensées dont certaines ont déjà disparu. Les textes (dialogues, chansons…) sont enregistrés et transcrits.
Alexandre François est un linguiste de terrain qui travaille sur 17 langues mélanésiennes des îles Torres et Banks, au Vanuatu – pays qui, rappelons-le, possède la plus grande densité linguistique du monde, avec 110 langues pour 200 000 habitants. La plupart de ces langues sont en danger, et le travail d’Alexandre François n’en est que plus important.
Son site propose à tous les publics une balade à la découverte de la formidable diversité linguistique de ces îles du nord du Vanuatu. Vous pouvez y écouter des contes, et trouver des informations, des liens, des cartes, des publications en lignes, des recueils d’histoires, des photos, etc. autour des langues et des cultures de cette région du Pacifique.
Enfin, vous trouverez également un petit dictionnaire trilingue de l’araki, une langue du Vanuatu aujourd’hui parlée par seulement huit locuteurs. C’est de cette langue, rappelez-vous, que provient le mot sorosoro « paroles, histoire, langue… » (lui-même issu de la racine soro « souffler, parler… »)